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Reproductions du rez-de-chaussée
Je n'ai, malheureusement, pas pensé à faire des photos des tableaux que j'ai "accroché" dans mon château. Voici cependant, les reproductions dont je me suis servie pour le rez-de-chaussée
Dans la bibliothèque :
François BOUCHER , « Le Déjeuner » peint en 1739. Musée du Louvre
Dans ce morceau d'heureuse intimité domestique,
on a cru reconnaître la famille de l'artiste.
Ce tableau a une valeur documentaire
sur l'art de vivre à l'époque de Louis XV,
le tableau montre un intérieur rocaille
où l'on sacrifie à la mode du café.
C'est l'un des rares essais de Boucher dans la peinture de scène d'intérieur.
Les rapports entre les personnages,
les échanges des regards,
la fillette tournée vers le spectateur,
expriment cette recherche d'une certaine simplicité, d'une intimité réelle.
Dans le hall d'entrée :
« Louis XIV à Versailles »
D'après la célèbre suite des douze tapisseries "les Maison Royales" conçue
par Charles LE BRUN (1619 - 1690) et tissée de 1968 jusqu'en 1711
à la Manufacture Royale des Gobelins. Destinées au décor des demeures royale ou utilisées comme cadeaux diplomatiques, ces tentures furent toutes créées à la gloire du Roi Louis XIV (1638 - 1715)
Elles mettent en scène, au premier plan, le souverain et évoquent à la fois ses résidences, ces divertissements et plus généralement le faste de sa cour. Cette tapisserie représente Louis XIV chassant dans le parc du château de Versailles.--------
C'est le seul tableau qui ne soit pas une reproduction d’œuvre d'art. C'est une photographie représentant le Hameau de la Reine, dépendance du Petit Trianon.
Le hameau d'agrément a été voulu vers 1783 par la Reine Marie-Antoinette afin de s'éloigner des contraintes de la cour de Versailles. La construction en fut confiée à l'architecte Richard Mique.
Cherchant un refuge dans la vie paysanne, la Reine n'hésitait pas à venir y traire des vaches ou des brebis soigneusement entretenues et lavées par les domestiques. Habillée en paysanne avec ses dames de compagnie, elle utilisait les seaux en porcelaine de Sèvres spécialement décorés à ses armoiries par la Manufacture Royale.
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François BOUCHER, « L'Enlèvement d'Europe » peint en 1747. Musée du Louvre.
Ce tableau était destiné à Versailles
ou à l'un des châteaux
que Louis XV avait donné
à la Marquise de Pompadour.
Il fut réalisé à l'occasion du concours
entre les peintres de l'Académie,
organisé par le directeur des bâtiments du Roi.
Eustache LE SUEUR,
" Clio, Euterpe et Thalie » peint
vers 1652-1655. Musée du Louvre.
Clio, Muse de l'histoire, tient la trompette
qui célèbre les grands faits de l'humanité
et le livre qui les enregistre.
Euterpe, Muse de la musique,
portant une couronne de fleurs,
joue de la flûte traversière.
Thalie, Muse de la comédie,
tient un masque qui évoque le théâtre.
Anonyme,
« Diane chasseresse »
datant du LXème siècle . Musée du Louvre.
L'attitude de cette Diane
semble s'inspirer d'une sculpture héllénistique intitulée la Diane à la Biche,
dont un exemplaire fondu en bronze
par Primatice se trouvait
à Fontainebleau au XVIème siècle.
L’œuvre représente très certainement
un portrait idéalisé de Diane de Poitiers, maîtresse du roi. Henri II.
Joseph-Marie VIEN,
« Jeunes grecques parant de fleurs l'Amour endormi » 1773.
Musée du Louvre
Ce tableau et son pendant,
Amant couronnant sa maîtresse, appartiennent à un ensemble
de quatre œuvres commandées
par Madame du Barry
pour son pavillon de Louveciennes,
illustrant "les progrès de l'amour
dans le cœur des jeunes filles".
La reproduction du plafond
de ma bibliothèque.
J'ai oublié (une fois n'est pas coutume !)
de noter
le nom et l'auteur de cette œuvre.
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